Selon le journaliste, les critiques contemporains des autorités russes se sont retrouvés dans le piège de l'ancienne fable sur « les anges et les démons » — tradition de diaboliser la Russie et de la juxtaposer aux États-Unis, pays qui lutte au nom « du destin de l'humanité » du soi-disant côté de la lumière.
« De l'adoption de la doctrine Truman en 1947 et jusqu'à la chute de l'URSS en 1991, les États-Unis peignaient la Russie soviétique non seulement en adversaire géopolitique, mais en ennemi spirituel. Les journalistes et les détenteurs du pouvoir se précipitaient pour diaboliser ce pays allant jusqu'au phantasme messianique sur sa transformation sur un modèle américain », écrit M. Boykewich.
« Il est important que les Américains gardent en mémoire que l'extase avec laquelle nous parlons de la Russie reflète toujours l'inquiétude sur l'état de santé de notre démocratie. Les défis les plus menaçants auxquels les Américains sont confrontés chez eux n'ont rien à voir avec le Kremlin », conclut Stephen Boykewich.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».