Le gouvernement japonais est pourtant prêt à revoir sa politique migratoire en raison du déclin démographique que traverse le pays et d'un manque d'employés de basse qualification — deux phénomènes qui freinent le développement économique national.
Aujourd'hui, le Japon a toutefois du mal à trouver du personnel pour trier les légumes ou laver la vaisselle dans les restaurants et engage du personnel à l'étranger pour combler les emplois qui ne conviennent pas aux autochtones.
Le gouvernement japonais finance déjà un programme spécial de stage pour remédier au déficit de main-d'œuvre dans les usines, les restaurants, les fermes et d'autres entreprises. Pratiquement chaque légume dans les supermarchés de Tokyo a été trié par des stagiaires essentiellement originaires de Chine, du Vietnam, des Philippines et du Cambodge — et leur nombre augmente chaque jour.
La politique migratoire intransigeante du Japon a provoqué de sérieux problèmes sur le marché de l'emploi. De nombreux secteurs souffrent d'un manque de main-d'œuvre, ce qui freine le développement économique du pays.
Actuellement, il est pratiquement impossible de se rendre au Japon autrement que dans le cadre d'un stage. Certains programmes sont prévus pour les étudiants et les réfugiés mais au final, pratiquement aucun des demandeurs n'obtient de visa.
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