Sommes-nous finis ? Sommes-nous les derniers hommes ? Notre société est-elle décadente ? En d'autres termes, est-elle au bout du rouleau ?
Mais pour aller au fond des choses, nous vous proposons de suspendre un instant notre jugement et d'accueillir un intellectuel qui assume pleinement cet argument.
Et je ne bouderai pas mon petit plaisir, car pour une fois, je n'aurais pas à jouer l'avocat du diable face à un invité. Cette fois, je jouerais l'avocat de Dieu. Car en effet, notre invité est l'intellectuel athée n°1, Michel Onfray.
Au-delà de cet argument premier, l'essai attire à son auteur bien des inimitiés. C'est avant tout une critique au vitriol du judéo-christianisme, mais aussi de l'islam, de la révolution française, du marxisme, du fascisme et pour conclure de notre société contemporaine. Nous disons bien « avant tout contre le christianisme » car ce dernier est le fil conducteur de son analyse.
Regardez l'intégralité de l'entretien :
Extraits :
Tragiques et illusionnistes
Accusation d'antisémitisme chrétien
Excessivement terre-à-terre
La révolution jacobine
Néo-épicurisme matérialiste
Après moi le déluge ?
« Je ne propose pas une civilisation, je ne propose pas un texte religieux, un texte sacré. J'arrive juste avec cette prétention mais elle me paraît nettement plus modeste : nous sommes sur un bateau qui est en train de couler. On ne va pas trouver une rustine suffisante pour colmater la brèche du Titanic. Il y a vingt mètres d'ouverture. Je dis juste: ce n'est pas la peine, ça va couler. Maintenant qu'est-ce qu'on fait sur le pont ? Un peu de champagne, un peu de musique, un peu d'amitié, un peu de courtoisie, un peu d'élégance : mourrons debout ! Ma proposition elle est là : le bateau coule, comment mourir élégamment ? »
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