Mardi 10 janvier, le portail Buzzfeed News a publié un rapport de 35 pages rédigé par un ancien agent du renseignement britannique. Selon ce document fallacieux, les Russes auraient en leur possession une vidéo datant de 2013 dans laquelle le président élu des États-Unis se serait livré à des frasques sexuelles avec des prostituées dans une chambre d'hôtel à Moscou. Le renseignement américain lui-même a reconnu le récent rapport comme étant un « faux ».
D’autre part, le chef de la diplomatie russe a souligné qu’il ne comptait pas prouver l’injustice des accusations de cybercrimes visant la Russie, se fondant sur la présomption d'innocence.
Bien sûr, beaucoup de gens souhaiteraient « qu’on oublie au plus vite » les cas où la National Security Agency (NSA) « a piraté la visioconférence interne des Nations unies, écoutait directement (le président français François) Hollande, (la chancelière allemande Angela) Merkel et les haut placés de l'UE », a fait remarquer Sergueï Lavrov.
« Rappelez-vous et rappelez à vos lecteurs que ces épisodes, qui ont été divulgués et qui ont été prouvés par des faits, sont passés inaperçu par tous ceux qui crient maintenant sur tous les toits que la Russie représente une cybermenace en se fondant sur des mensonges et de manips », a déclaré Sergueï Lavrov aux journalistes présents.