Cette avancée fait suite à une autre découverte faite en 2005 en Turquie. Des archéologues de l'université de Tübingen (Allemagne) ont trouvé un cimetière de l'époque byzantine près de Troie. Un squelette féminin vieux de 800 ans se trouvait dans un des tombeaux. Les scientifiques ont alors prêté attention à deux rugosités calcinées qui se trouvaient juste en-dessous des côtes. Ces échantillons ont été envoyés aux scientifiques américains.
« Au début, nous avons supposé que ces rugosités étaient apparues en raison de la tuberculose, mais l'analyse supplémentaire a montré que cette femme n'avait jamais été atteinte par cette maladie. Plus tard, on a trouvé des globules rouges calcinés qui contenaient l'ADN d'une infection dangereuse, la chorioamniotite », a déclaré Caitlin Pepperell, coauteure de la recherche.
Selon Mme Pepperell, les échantillons contenaient suffisamment d'ADN pour reconstituer deux génomes de deux types de bactéries (Staphylococcus saprophyticus et Gardnerella vaginalis), les scientifiques estimant qu'elles ont causé la mort de cette femme à l'âge de 30 ans.
Selon les scientifiques, cette recherche a permis d'obtenir des informations complémentaires sur les menaces auxquelles les habitants de l'Empire byzantin avaient dû faire face.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».