"Je pense qu'il y a eu une pression politique pour promouvoir ces théories" sur l'implication de la Russie dans les cyberattaques contre les USA, commence Carter Page.
"Ce document est politisé et c'est un point clé pour comprendre la situation. Beaucoup de personnes tentent de faire passer un certain agenda", ajoute-t-il.
De son côté, Ron Paul met en avant que "de moins en moins de gens font confiance aux renseignements — les Américains sont de plus en plus sceptiques à leur égard. C'est une bonne raison d'ajouter enfin de la certitude dans les relations entre les USA et la Russie. Du moins je ne veux plus assister davantage à l'antagonisme incertain qui caractérise actuellement nos relations".
Et de poursuivre: "Il n'existe aucune preuve des accusations de Washington. On dirait que le pouvoir sortant s'efforce de discréditer le président élu".
Il qualifie également Julian Assange de "traître qu'on ne peut pas croire", tout en accusant le gouvernement russe de désinformation par le biais de cyberattaques contre les serveurs du parti démocrate.
Ce n'est pas l'avis d'un ancien analyste du renseignement, Larry Johnson, qui a souligné qu'on ne pouvait pas qualifier de désinformation les lettres du QG de Clinton qui ont été divulguées sur internet.
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