Le rapport de la CIA sur les «hackers russes», dernier espoir des démocrates

© Sputnik . Grigoriy Sisoev / Accéder à la base multimédiaFormer adviser to Donald Trump’s presidential campaign Carter Page (File)
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L'ex-conseiller du QG de Donald Trump, Carter Page, estime que le rapport du renseignement sur les "hackers russes" est une tentative de discréditer le nouveau président républicain aux yeux des électeurs.

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De son côté, l'ex-congressiste Ron Paul a souligné que ce document ne contenait aucune preuve, rappelant sa réticence à croire la CIA depuis qu'elle a déclenché la guerre en Irak. L'ex-directeur de l'agence, James Woolsey, prend la défense de l'institution mais ne fait que répéter à RT des accusations infondées visant la Russie.

"Je pense qu'il y a eu une pression politique pour promouvoir ces théories" sur l'implication de la Russie dans les cyberattaques contre les USA, commence Carter Page.

"Ce document est politisé et c'est un point clé pour comprendre la situation. Beaucoup de personnes tentent de faire passer un certain agenda", ajoute-t-il.

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Selon l'ex-conseiller de Trump, l'aspiration à associer le succès du républicain à l'ingérence de Moscou dans le processus électoral est le dernier espoir des démocrates pour discréditer le nouveau président en prévision des éventuels changements qui pourraient avoir lieu après son investiture.

De son côté, Ron Paul met en avant que "de moins en moins de gens font confiance aux renseignements — les Américains sont de plus en plus sceptiques à leur égard. C'est une bonne raison d'ajouter enfin de la certitude dans les relations entre les USA et la Russie. Du moins je ne veux plus assister davantage à l'antagonisme incertain qui caractérise actuellement nos relations".

Et de poursuivre: "Il n'existe aucune preuve des accusations de Washington. On dirait que le pouvoir sortant s'efforce de discréditer le président élu".

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James Woolsey, lui, estime que le rapport des renseignements sur les "hackers russes" est "raisonnable". Selon lui, le renseignement ne souhaitait simplement pas dévoiler ses sources et c'est pourquoi il n'a fourni aucune preuve.

Il qualifie également Julian Assange de "traître qu'on ne peut pas croire", tout en accusant le gouvernement russe de désinformation par le biais de cyberattaques contre les serveurs du parti démocrate.

Ce n'est pas l'avis d'un ancien analyste du renseignement, Larry Johnson, qui a souligné qu'on ne pouvait pas qualifier de désinformation les lettres du QG de Clinton qui ont été divulguées sur internet.

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