Le directeur du Bureau fédéral d'enquête (FBI) James Comey a reconnu que ses experts n'ont pas eu d'accès direct aux serveurs et aux autres équipements présumément piratés par des « hackers russes ».
« Nous n'en avions pas. Nous avons beaucoup de respect pour les compagnies qui y ont eu accès et qui nous ont fait part de ce qu'ils ont vu », a-t-il déclaré, intervenant au Sénat.
Ceci étant dit, il n'a pas pu expliciter les raisons pour lesquelles le bureau n'a pas eu accès aux équipements en question et ce en dépit des « nombreuses requêtes » déposées.
Le rapport préparé par la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) et dont la version abrégée a été publiée le 6 janvier, affirme que le président russe Vladimir Poutine a donné en personne l'ordre de lancer une campagne visant à influer sur le processus politique aux États-Unis et à discréditer la candidate démocrate Hillary Clinton.
En commentant ces allégations, le président Vladimir Poutine a déclaré que les données divulguées suite aux attaques informatiques ne servaient en rien les intérêts de la Russie et que l'hystérie autour de l'affaire avait pour but de détourner l'opinion publique du contenu des documents. Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a qualifié les allégations contre Moscou de « dénuées de tout fondement ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».