« Nous n'avons pas à commenter. Ce qui importe, comme tout scrutin, ce n'est pas la température, c'est le résultat », tranche Rachid Temal, Secrétaire national chargé de la coordination et de l'organisation de la primaire.
« Est-ce que les gens ont besoin de sondage pour savoir pour ce qu'ils vont voter ? Je n'ai pas l'impression que les gens votent en fonction des sondages. […] Quand on voit le vote de la droite et qu'on regarde le corps électoral et le profil des votants, ça ramène les choses à une juste réalité : ce n'est pas parce que Fillon l'a emporté haut la main dans cette primaire qu'il sera élu président de la République. »
« Je rappelle que c'est une primaire qui est effectivement ouverte, elle fait large place au débat. Nous avons la moitié des candidats qui ne sont pas écologistes. Ce qui montre une capacité d'ouverture très importante, contrairement à la primaire de la droite où des candidats n'étaient pas membres du parti Les Républicains. Nous avons fait le choix d'avoir une primaire très ouverte sur la gauche et l'écologie. »
« Nous avons tiré l'expérience de 2 011. Nous avons bien vu qu'il y avait des écarts, entre tel et tel bureau de vote dans tel département. Donc nous avons aussi localement ajusté cela. La question est simple : est-ce qu'aujourd'hui nous sommes en capacité d'accueillir de façon conséquente les électeurs qui souhaitent voter les 22 et 29 janvier, la réponse est "oui". »
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