e 5 décembre au soir, le chef du gouvernement français Manuel Valls a annoncé son intention de se porter candidat à l'élection présidentielle et a présenté le lendemain sa démission au président de la République François Hollande.
« Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle. La gauche peut se réveiller, retrouver de l'espoir. Rien n'est écrit, rien n'est joué. La gauche est challengeur dans cette élection. Mais, moi, je crois que nous pouvons gagner », a déclaré M. Valls dans une interview accordée au journal Le Parisien.
Et d'ajouter qu'il entendait s'imposer à la primaire de la gauche et rassembler un « camp déboussolé tant par les lignes politiques que par les multiples candidatures ».
« Mon objectif, c'est de rassembler pour gagner. Je veux la réussite de cette primaire (…) dans ce moment-là, avec les déséquilibres du monde, avec une extrême droite aux portes du pouvoir, et le programme particulièrement dur de François Fillon, qui incarne une droite rétrécie et rabougrie, ma responsabilité est de créer l'unité », a-t-il affirmé.
Selon l'ex-premier ministre, qui s'est déclaré prêt à devenir président du pays, la prochaine primaire de la gauche est une occasion extraordinaire d'aller à la rencontre des gens.
Manuel Valls a occupé le poste de premier ministre pendant 32 mois et six jours, de mars 2014 à décembre 2016. Son successeur Bernard Cazeneuve n'exercera ses fonctions que pendant cinq mois.
La primaire du Parti socialiste (PS) est prévue pour les 22 et 29 janvier prochains. L'élection présidentielle se déroulera en France en deux tours le 23 avril et le 7 mai 2017.
Le candidat des Républicains, vainqueur de la primaire, François Fillon, sortirait largement vainqueur du duel qui l'opposerait à Marine le Pen au second tour de l'élection présidentielle, d'après un sondage IFOP pour iTélé, Paris Match et Sud Radio. Il totaliserait 65 % des voix, contre 35 % pour la présidente du Front national.
Selon le même sondage, Manuel Valls ne rassemblerait que 10 % des voix.
D'après un sondage réalisé pour la Presse régionale et Orange, c'est une nouvelle fois un second tour droite-extrême droite qui se dessine pour l'élection présidentielle. La gauche, elle, serait balayée dès le premier tour.
François Fillon vainqueur face Marine Le Pen au second tour de la présidentielle et une gauche plus que jamais désunie qui peine à percer: voilà les enseignements du sondage, POP2017, BVA et Salesforce, en partenariat avec la Presse Régionale et Orange.
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