L'expérience de l'Université de Copenhague a impliqué 1 095 personnes, dont la moitié ont été invitées à continuer leurs habitudes sur Facebook et l’autre moitié à s'abstenir de se connecter sur le réseau social pour une certaine période de temps.
« Maintenant, nous sommes mieux connectés qu’auparavant, mais cette nouvelle connectivité nous fait-elle du bien? »
La présente étude apporte une réponse sans équivoques et c’est « non ».
Les conclusions sont implacables: abuser de Facebook et d’autres réseaux sociaux diminue notre satisfaction dans la vie et nous rend déprimés ».
Ceux qui ont avoué souffrir d’un niveau élevé de « jalousie sur Facebook », la tendance à être jaloux des activités de vos amis sur les réseaux sociaux, ont le plus profité de la déconnexion préconisée par les chercheurs.
La déprime résulte donc de « comparaisons sociales irréalistes » surtout pour ceux qui tendent à être jaloux de leurs amis. Cette déprime se produit principalement lors des périodes de vacances quand de belles photos de voyages apparaissent un peu trop souvent dans nos fils d’actualité.
Il s’est avéré à la fin de l’étude qu’il existait en gros deux groupes de comportements sur Facebook. Ceux qui l’utilisent pour communiquer avec leurs amis et maintenir des liens et d’autres qui, curieusement, créent une distance à cause des comparaisons et de la jalousie, et en deviennent plus malheureux.
L'échantillon était à 86 % féminin, réparti dans tout le Danemark, avec une moyenne d'âge de 34 ans et avec un nombre moyen de 350 amis sur Facebook.
Les participants ont d'abord été invités à répondre à un pré-test de 15 minutes qui les a ensuite classés en deux groupes: ceux qui se sont vu interdire d’utiliser Facebook pendant sept jours et ceux qui ont été invités à continuer à l'utiliser comme d'habitude.
Dans le post-test conduit le dernier jour de l'expérience, qui a inclus 888 participants, 13 % du groupe qui a été invité à se déconnecter de Facebook n’a pas pu tenir durant toute la durée et avoue avoir abandonné l’expérience.