La communication des griefs envoyée au réseau social ne remet pas en cause le feu vert finalement accordé à cette opération de 22 milliards de dollars (17,5 milliards d'euros à l'époque), a précisé l'exécutif européen dans un communiqué.
L'enquête concerne la modification de la politique de confidentialité de WhatsApp intervenu en août dernier et qui a permis d'associer les numéros de téléphone de ses utilisateurs aux profils d'utilisateur de sa maison mère Facebook.
Selon la Commission, Facebook avait, lors de l'enquête sur le projet de rachat de WhatsApp, affirmé qu'il ne « serait pas en mesure d'associer automatiquement et de manière fiable les comptes d'utilisateur des deux sociétés ».
« À ce stade, la Commission craint donc que Facebook ait fourni, délibérément ou par négligence, des informations inexactes ou trompeuses à la Commission, en violation des obligations qui lui incombent en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations. »
Facebook a jusqu'au 31 janvier pour répondre aux griefs de la Commission. Si, au terme de l'enquête, la CE juge que ses accusations sont fondées, elle peut imposer au réseau social une amende représentant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires.
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