Certains hommes politiques britanniques affirment pourtant que leur gouvernement n'a toujours aucun plan précis de sortie de l'Union à cause de nombreuses divergences.
D'après lui, la Grande Bretagne ne sera en mesure de lancer un travail constructif sur ses futures relations avec l'UE qu'après l'activation par la première ministre de l'article 50 du Traité de Lisbonne qui fixe la procédure de sortie de l'UE. David Martin estime que l'élimination définitive de toutes les répercussions de ce processus et le règlement des litiges pourraient prendre 20 ans.
Margot Parker, députée européenne et membre du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, fait remarquer que de nombreux partisans du Brexit — parmi les Britanniques ordinaires ou les hommes politiques — ont compris les risques liés à la sortie du pays de l'UE. « Cela fait traîner en longueur l'activation de l'article 50 mais la première ministre devrait toutefois lancer des négociations avec Bruxelles en mars 2017 », estime-t-elle.
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