Les dirigeants européens ont convenu que la meilleure option que Londres pouvait espérer était un accord de libre-échange plutôt que l'adhésion au marché unique et que les négociations en l'espèce prendraient probablement une décennie, apprend-on du journal The Independent. Ensuite, même si l'on arrive à un accord, il faudra la ratification des 27 pays-membres, donc il est fort probable que l'accord échoue.
Or, d'après un porte-parole du 10 Downing Street, le gouvernement britannique n'en est pas au courant et reste sûr d'être capable de conclure l'accord sur le Brexit.
Est-ce que M. Rogers reflète l'avis d'autres pays européens plutôt que le sien ou celui du gouvernement ? Oui, confirme une source à la BBC.
« Nous ne le reconnaissons pas. Le gouvernement est absolument persuadé que l'accord sur la sortie de l'UE sera conclu, et ce dans les intérêts du Royaume-Uni et du reste de l'Europe », a déclaré le porte-parole de la première ministre britannique.
Dans le même temps, le secrétaire pour le Brexit David Davis a été le premier ministre du cabinet à affirmer que le processus du Brexit pourrait être suspendu même suite au déclanchement de l'article 50. Intervenant à une réunion mercredi, il a déclaré que l'« accord de transition », censé remédier aux dégâts causés par le Brexit, dont le chancelier de l'Échiquier Philip Hammond était favorable, ne devrait être accepté qu'en cas de nécessité.
Mme May a promis d'appliquer l'article 50 vers la fin du mois de mars, ce qui marquerait le début de la période de deux ans lors de laquelle le Royaume-Uni devrait formellement quitter l'Union européenne.
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