Les terroristes d'Alep, qui sont cités en héros dans les médias internationaux, sont en majorité des groupes islamiques qui ont perpétré des massacres sans fin, a affirmé Pierre Le Corf, le fondateur de l'ONG humanitaire WeAreSuperheroes, dans une interview accordée à Sputnik.
« Ce sont des gens qui coupent des têtes. Ce ne sont pas des gens qui viennent nous apporter la liberté. Ce ne sont pas des "démocrates" », a déploré Pierre Le Corf, ajoutant qu'« il y a évidemment des gens qui étaient contre le gouvernement, on peut respecter ça, chacun a son opinion, son avis, etc., il n'y a pas de problème. Mais au milieu de tout ça il y a (…) des djihadistes ».
« Les gens devaient payer des sommes monstrueuses (aux terroristes, ndlr) pour avoir l'accès à la nourriture. (…) C'est que les gens étaient à la fois otages de cette guerre, otages des bombes mais aussi otages des terroristes. Il y a pas tout blanc, il y a pas tout noir », a affirmé Pierre Le Corf.
4. Force the people to leave their land where they belong is a huge crime
— Lina shamy (@Linashamy) 14 декабря 2016 г.
Cuz it means blowing away their memories, history and their lives
« C'est une grande question auquel j'aurais du mal à répondre. J'ai lu les rapports qui ont été écrits, qui ont été également requalifiés rapidement de non-prouvables. Je ne peux pas vraiment avoir d'avis sur la question (…). Beaucoup de médias ont diffusé des scènes de massacres, (…) des gens brûlés vivants », a estimé pour sa part Pierre Le Corf, ajoutant qu'« en étant ici je n'ai jamais entendu parler de ça. J'ai entendu parler de ça dans les médias. (…) Ça me semble difficile à vérifier ».
Everyone in Aleppo city now is depending on you to put pressure on your governments to protect them from being killed or captured by regime pic.twitter.com/BkzdTxE4vw
— salah ashkar (@SalahAshkar) 13 декабря 2016 г.
En tant qu'humanitaire sur place, M. Le Corf ne cesse de fustiger toutes tentatives de politiser le quotidien de la population civile à Alep :
« J'ai envie de dire que les gens qui vivent ici, ils sont heureux. Ils sont heureux parce qu'ils ont marre de sortir de la rue et d'avoir peur de mourir, ils ont marre d'envoyer leurs enfants à l'école et d'avoir peur qu'ils meurent. De la même manière que les gens de l'autre côté qui arrivent ici, ils sont heureux d'arriver parce qu'ils savent qu'ici, on prend pas de bombe sur la gueule ».
À l'heure actuelle, les militaires syriens poursuivent le nettoyage des derniers quartiers d'Alep où sont encore présents des terroristes. Environ 100 000 habitants de la ville restent toujours dans les zones en partie contrôlées par les extrémistes. Ces dernières 24 heures, près de 6 000 civils, dont 2 200 enfants sont parvenus à quitter la ville.
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