Le président philippin Rodrigo Duterte a déclaré que son pays pourrait quitter la Cour pénale internationale à l'instar de la Russie.
« Dans le cas où la Russie et la Chine décideraient de créer une « nouvelle procédure », je serais le premier à les suivre », a annoncé le numéro un philippin en amont de sa visite au sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) dans la capitale péruvienne Lima.
Selon lui, cité par les médias, la possibilité d'une sortie de la CPI s'explique par la vague de critiques de la part des pays occidentaux en réponse à la campagne contre la drogue, dans le cadre de laquelle plus de 2 000 trafiquants ont trouvé la mort.
Le 16 novembre, Vladimir Poutine a signé le décret rejetant la participation russe au Statut de Rome de la CPI. De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a noté que la CPI n'avait pas répondu aux espoirs placés en elle, ne ressemblant en rien à un bureau d'arbitrage entièrement indépendant.
Le Statut de Rome, en vigueur depuis 2002, sert de base pour le fonctionnement de la CPI. Moscou a signé l'accord en 2000 mais ne l'avait toujours pas ratifié, à l'instar de Washington, de Pékin, de Kiev et d'autres pays. De ce fait, la Russie n'est pas assujettie à la juridiction de la justice internationale.
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