Les promesses de Donald Trump commencent par ses aspirations à réaliser des changements dans la vie intérieure de son pays et vont très loin… jusqu'aux domaines-clés de la politique extérieure des États-Unis.
Par exemple, M. Trump a assuré qu'il allait défendre toutes les minorités des États-Unis :
« J'œuvrerai pour que tous les Américains soient traités équitablement, qu'ils soient protégés et respectés à égale mesure », a-t-il lancé.
« Le premier jour de ma présidence, j'envisage de commencer le plus vite possible à expulser de ce pays les migrants clandestins criminels qui ont été remis en liberté sous l'administration Obama-Clinton ».
Ainsi, en parlant de la défense de son pays, l'ex-candidat à la présidence avait déclaré qu'il envisageait de renforcer les frontières des États-Unis. Remonté contre l'Amérique Latine, il a annoncé vouloir construire un mur entre les États-Unis et le Mexique et consolider le système de contrôle de la migration clandestine à l'aide de technologies modernes.
En ce qui concerne les relations avec les autres pays étrangers et notamment européens, M. Trump a promis de revoir les relations avec les alliés européens de l'Otan et d'exiger d'eux qu'ils allouent plus de fonds au budget de la défense. Trump a aussi remis en cause le TTIP avec l'Europe.
« Nos alliés sont obligés d'assumer une grande partie des dépenses financières, politiques et sociales qu'exige notre grand système de sécurité. Au sein de l'Otan, il n'y a que 4 membres sur 28, en plus des États-Unis, qui consacrent 2 % de leur PIB à la défense, comme ceci est exigé par les conditions du Traité de l'Atlantique Nord ».
Le candidat républicain à la Maison Blanche a promis que s'il était élu au poste de président, les États-Unis cesseraient de s'ingérer dans les affaires des autres pays.
« Nous recourrons à la force militaire seulement en cas de nécessité vitale pour la sécurité nationale des États-Unis. Nous mettrons fin aux tentatives d'imposer la démocratie en dehors des USA et de renverser les régimes, ainsi que de nous impliquer dans des situations dans lesquelles nous n'avons aucun droit de nous ingérer », a promis le candidat républicain.
« Je pense que nous aurons de très bonne relations avec Poutine, avec la Russie… Je pense que je pourrais faire la paix avec lui », a-t-il dit.
Quant à Bachar al-Assad, Donald Trump a déjà déclaré qu'il allait lutter en Syrie contre Daech et non contre le gouvernement syrien. Le républicain a également refusé de critiquer la campagne militaire russe en Syrie et n'a presque pas parlé des bombardements sur la supposée « opposition modérée ».
Ayant critiqué les fautes commises par l'administration d'Obama lors du « Printemps arabe », il a promis de se battre contre les radicaux :
« Nous devons nous attaquer à l'idéologie de l'islam radical de la même façon que nous avons remporté la guerre froide, en exposant notamment les aspects négatifs du communisme et les avantages des marchés libres », a-t-il écrit sur Facebook.
De plus, lors de son intervention post-électorale, Donald Trump a beaucoup parlé de la reconstruction des villes et des routes aux États-Unis, des aéroports, hôpitaux, écoles et de toute l'infrastructure en général. Il a dit vouloir donner du travail à des millions d'Américains et prendre soin des vétérans…
« Nous devons rendre à notre pays sa destinée et rêver en grand, d'une manière courageuse et avec audace. Nous rêverons de notre pays, de choses magnifiques, de ma réussite ».
Donald Trump vient de passer du rêve à la réalité. Les Américains, c'est certain, l'attendent au tournant.
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