Une conférence de presse a été organisée à Moscou par l'ambassade du Burundi en Russie. A ce titre l'ambassadeur burundais, Dr. Edouard Bizimana, a fait un exposé de la situation au Burundi, des pressions occidentales auxquelles fait face le pays, des éclairages politisés émanant des médias du mainstream occidental, de l'initiative de quitter la Cour pénale internationale (CPI) et des soutiens extérieurs.
Malgré les défis lancés à la nation burundaise et les grandes pressions extérieures, la situation a réussi à se stabiliser. Le pays a aujourd'hui retrouvé une vie normale. D'ailleurs un fait notoire qui a été rappelé par l'ambassadeur du Burundi: celui qu'aucune ambassade étrangère n'avait fermé ses portes à Bujumbura, y compris durant la période annoncée comme « critique » dans les médias occidentaux. M. Bizimana a aussi rappelé que les pays occidentaux avaient adopté la mauvaise approche dès le départ et devraient à ce titre revoir leur politique envers le Burundi. Une politique qui selon l'ambassadeur reste la recherche de la domination de la vie politique du pays et l'exploitation de ses ressources. Ce à quoi s'oppose radicalement le leadership de la République du Burundi.
Le représentant de la mission diplomatique burundaise en Russie n'a pas manqué de remercier les pays ayant soutenu le Burundi dans la défense de sa souveraineté nationale et ce malgré les fortes pressions exercées, aussi bien au niveau africain qu'externe. En l'occurrence la République démocratique du Congo, pays voisin du Burundi et avec lequel la coopération n'a jamais cessé, à la différence du Rwanda, autre voisin qui lui est accusé d'avoir participé aux tentatives de déstabilisation. En outre, la Russie et d'autres pays amis du Burundi ont été remerciés pour leur soutien international, y compris au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. L'ambassadeur a d'ailleurs rappelé que la Russie et le Burundi traversent actuellement un moment important de leurs relations bilatérales, aussi bien au niveau politique qu'économique. En parlant d'économie, des investisseurs russes s'intéressent à investir au Burundi, certains s'y sont déjà implantés.
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