« L’Europe, dans son ensemble, soutient le terrorisme. Même s’ils ont qualifié le PKK d’organisation terroriste, c’est clair. Nous voyons comment le PKK agit librement et à son aise en Europe », a déclaré M.Erdogan.
« Je me fiche qu’ils me traitent de dictateur et de n’importe quel autre mot (…). Ce qui importe c’est comment mon peuple m’appelle », a martelé le président turc.
Recep Tayiip Erdogan a également affirmé que les parlementaires qui se conduisaient comme des terroristes seraient traités « comme il se doit ».
Selon M.Erdogan, le système judiciaire turc est indépendant et personne, y compris lui-même, n’a le droit de s’ingérer dans les procédures judiciaires.
Ce n’est pas la première fois que Recep Tayiip Erdogan est accusé de dérives autoritaires. Suite à la tentative de coup d’Etat du 15 juillet dernier, plusieurs milliers de politiciens, militaires, policiers, enseignants et journalistes ont été arrêtés ou limogés.