Dans le sillage de la tentative de coup d'Etat avorté, le numéro un turc Recep Tayyip Erdogan s'est rapidement mis à consolider son pouvoir en arrêtant, limogeant et suspendant des pans entiers de la population active turque, rapporte The Independent.
M.Gulen et ses partisans ont pour leur part nié toute implication dans le coup d'Etat.
Le 19 juillet, le président a refusé de se prononcer sur la réintroduction de la peine de mort pour les "terroristes" qui ont comploté le putsch. Personne n'a été exécuté en Turquie depuis 1984, et la peine a été officiellement abolie en 2004. Mais le président a signalé qu'il pourrait être disposé à revenir en arrière au milieu de la répression contre ceux qui ont lancé le coup d'Etat.
L'organisation des droits de l'homme Amnesty International a communiqué que le nombre d'arrestations et de suspensions depuis la tentative de putsch était alarmant.
"La tentative de coup d'Etat a déclenché une violence effroyable, et les responsables d'homicides illégaux et d'autres atteintes aux droits de l'homme doivent être traduits en justice, mais la répression de la dissidence n'est pas la justice", a indiqué Amnesty.