Le Parlement européen a présenté Nadia Murad Basee et Lamiya Aji Bashar comme « des défenseuses de la communauté yazidie et rescapées de l'Etat islamique (EI) ». Originaires d'un village irakien « massacré par Daech au cours de l'été 2014, elles font partie des milliers de jeunes filles et de jeunes femmes enlevées et forcées à l'esclavage sexuel ».
Nadia Murad Basee a été enlevée de son village de Kocho, près de Sinjar (nord de l'Irak), en août 2014 et emmenée à Mossoul, ville contrôlée par Daech. Elle a été soumise à des viols collectifs par des combattants et vendue à plusieurs reprises comme esclave sexuelle.
Nadia Murad Basee a été nommée mi-septembre ambassadrice de l'Onu pour la dignité des victimes du trafic d'êtres humains. Elle milite pour que les persécutions commises en 2014 contre les Yézidis soient considérées comme un génocide.
Moustafa Djemilev prétend se battre « pour les droits de l'homme et des minorités depuis plus d'un demi-siècle », est-il indiqué dans ce même communiqué.
Un choix des plus surprenants alors que ce militant de la cause tatare a abandonné la non-violence et prône désormais la lutte armée. Parmi d'autres décisions de M. Djemliev, l'intention d'empêcher les livraisons de denrées alimentaires à travers la frontière avec la Crimée.
En mai 2015, Cumhuriyet avait diffusé des photos de camions turcs transportant des armes destinées aux islamistes syriens. En outre, une vidéo mise en ligne montrait, selon les journalistes, les armes fournies par la partie turque aux terroristes dans les pays voisins.
En 2015, c'est le blogueur saoudien Raef Badaoui, emprisonné et condamné à la flagellation dans son pays pour « insulte » envers l'islam, qui avait obtenu le Prix Sakharov.