Peu après cette déclaration de M.Dündar, le journal pro-gouvernemental Yeni Şafak (La nouvelle aurore) a publié un article supposant qu'il s'agissait du membre du Parti républicain du peuple (CHP), le principal parti d'opposition turque, Enis Berberoğlu.
Dans un entretien à Sputnik, M.Dündar a qualifié cette déclaration de "spéculation". Selon lui, le fait que les autorités turques commencent à mettre en cause Enis Berberoğlu est "bizarre", car cela pourrait assurer son acquittement.
"Si nous avons vraiment reçu les informations de cette source, il faudra clore le dossier. Je remercie alors tous ceux qui ont prêté la main à cette affaire. J'espère que la commission judiciaire prendra cette information en considération", a-t-il fait remarquer.
Le journaliste a souligné qu'il n'allait pas rendre public le nom de l'homme politique qui lui avait fourni les photos. "Il m'a dit que je pouvais le nommer et même l'appeler comme témoin. Mais je suis persuadé qu'il doit rester inconnu. Je ne veux pas me servir de ce droit pour éviter une condamnation", a-t-il souligné.
"Je suis journaliste, cela me regarde où je trouve mes informations", a-t-il conclu.
En mai 2015, Cumhuriyet avait diffusé des photos de camions turcs transportant des armes destinées aux islamistes syriens. En outre, une vidéo mise en ligne montrait, selon les journalistes, les armes fournies par la partie turque aux terroristes dans les pays voisins.