Ce jour-là, Theresa May a notamment indiqué que les entreprises risquaient de quitter le Royaume-Uni en cas de victoire du camp du « oui » au Brexit, tout en défendant les avantages économiques d'un maintien dans l'UE.
« Je pense que les arguments économiques sont clairs. Je pense que faire partie d'un bloc commercial de 500 millions de personnes est important pour nous », a-t-elle relevé en guise de préambule.
Et de souligner : « Je pense que le problème est que beaucoup de gens investissent au Royaume-Uni parce que le Royaume-Uni est en Europe. (…) Si nous n'étions pas en Europe, je pense que les firmes et les entreprises se demanderaient s'ils ont besoin de développer une présence en Europe plutôt ou au Royaume-Uni. »
Jeudi dernier, le président français François Hollande a averti Mme May qu'elle devait s'attendre à une « négociation dure » si elle insistait sur un Brexit « dur », quatre mois après le référendum du 23 juin qui a vu 52 % des Britanniques se prononcer pour une sortie de leur pays de l'UE.
Theresa May avait provoqué des froncements de sourcils auprès des 27 en insistant sur l'idée d'appliquer un contrôle de l'immigration des citoyens de l'UE, s'orientant ainsi vers un Brexit « dur », sans concession.
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