La première ministre britannique Theresa May, qui avait déjà fait face aux avertissements allemands sur les négociations compliquées sur le Brexit voté par la population du pays le 23 juin dernier, semble être confrontée à de nouveaux désaccords. Le président français François Hollande les fait remonter à la surface.
« Je l'ai dit très fermement : Mme Theresa May veut un Brexit dur ? La négociation sera dure », a déclaré François Hollande lors d'un sommet européen à Bruxelles, cité par l'AFP.
Theresa May avait déjà lancé une idée d'appliquer un contrôle de l'immigration des Européens, soutenant ainsi un Brexit sans concessions. Le principe de libre circulation qui est très important pour l'Union est ainsi mis en cause. Dans le même temps, la première ministre britannique assure aux Européens que son pays assumera son rôle jusqu'au Brexit et ensuite restera un partenaire fiable.
« Je suis ici avec un message très clair : le Royaume-Uni quitte l'UE, mais nous allons continuer à jouer pleinement notre rôle jusqu'à ce que nous partions. Et après notre départ, nous serons un partenaire fort et fiable », a-t-elle indiqué.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a pour sa part soutenu cette approche paisible, tout en soulignant être très heureux d'accueillir la première ministre britannique. Bien que, selon lui, certains médias décrivent le sommet actuel de Theresa May comme une arrivée « dans la fosse aux lions », il s'agit plutôt d'« un nid de colombes ».
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