Le Brexit, qui a été plébiscité le 23 juin dernier, représente un point de discorde entre le Royaume-Uni et les pays de l'Union européenne, notamment l'Allemagne. L'agence Bloomberg en étudie les particularités.
"Si les Britanniques entendent conserver un accès total au marché mais limiter la mobilité des employés allemands, français ou polonais, ils comprendront qu'il n'y aura pas de coopération à la carte dans cette direction", a lancé le responsable allemand cité par Bloomberg.
Ainsi, l'état des choses s'annonce compliqué. Pour l'Allemagne, qui se positionne en tant que leader européen, la tournée récente de la chancelière fédérale Angela Merkel fait office de sondage du terrain à la veille du sommet de l'Union européenne sans le Royaume-Uni.
"Le peuple n'acceptera l'Europe que si elle tiendra la promesse de prospérité. La sortie du Royaume-Uni n'est pas un évènement comme les autres, mais plutôt une rupture profonde dans l'histoire de l'intégration de l'Union européenne", a déclaré la chancelière allemande aux journalistes vendredi dernier.
Dans le même temps, selon les précisions apportées lors d'une conférence de presse conjointe par les leaders roumain et polonais, leurs pays sont d'accord sur le fait que leur priorité dans les négociations avec le Royaume-Uni sera de s'assurer que les citoyens de l'Union européenne, en particulier les Roumains et les Polonais habitant au Royaume-Uni, puissent garder leurs emplois et leurs droits.