La société américaine doit porter attention non pas au contenu des courriels, mais au fait même de leur publication, appelle Madeleine Albright. D'autant plus que « c'est la Russie qui contrôle les fuites d'informations », martèle-t-elle. Mais attendez, ce n'est pas le Kremlin qui révèle au monde le contenu plus qu'intéressant des messages de Mme Clinton, mais WikiLeaks. Pour mémoire, l'organisation a été créée en Islande, en 2006, et son fondateur, l'Australien Julian Assange, est réfugié depuis quatre ans à l'ambassade équatorienne au Royaume-Uni. Un mélange géographique, certes, un peu complexe, mais dans lequel la Russie n'a rien à voir. Il faudrait en outre souligner que ce n'est pas non plus la main du Kremlin qui envoyait des documents secrets via la messagerie privée d'Hillary Clinton, mais bien celle de Mme Clinton elle-même.
Sous cet éclairage, il serait probablement mieux d'arrêter d'inventer des histoires et d'accepter tout simplement que la société américaine a échappé au contrôle des démocrates. Si les États-Unis est une démocratie, il faudra laisser les citoyens faire leur libre choix, même si celui-ci risque de ne pas arranger la Maison Blanche.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »