Syrie
La crise syrienne, vieille pomme de discorde entre la Russie et les États-Unis, a évidemment déclenché une virulente polémique. Hillary Clinton a comme à son habitude accusé Moscou de déployer des « efforts intentionnels en vue de détruire Alep », passant toutefois sous silence le fait que la Russie frappe uniquement les terroristes en Syrie, tandis que l'opposition épaulée par des djihadistes pilonne les civils. Mme Clinton oubliait en outre de rappeler que les accords sur le cessez-le-feu en Syrie ont été suspendus à l'initiative de la partie américaine…
Donald Trump, pour sa part, a été un peu plus original dans sa stratégie. Tout en répétant qu'il n'était pas influencé par la Russie, le milliardaire américain a avancé une idée qu'on entend rarement de la bouche des hommes politiques américains: lutter contre Daech côte à côte avec les Russes.
« Je ne connais pas Poutine. Je crois qu'il serait bien de s'entendre avec la Russie, nous combattrions ensemble l'État islamique », a-t-il lancé.
L'« intervention russe » dans les élections américaines
« Le Kremlin, je veux dire Poutine et le gouvernement russe, lancent des cyberattaques contre des comptes américains pour influencer notre choix », a déclaré Mme Clinton.
« C'est tout simplement ridicule! », a riposté Donald Trump, mettant en doute l'existence de l'attaque en question.
Et d'ajouter: « Chaque fois que quelque chose ne va pas, ils disent que ce sont les Russes. Ils accusent les Russes, car ils veulent nuire en invoquant les Russes. Je ne connais rien de la Russie, je ne connais rien de ses processus internes et je ne fais pas d'affaires avec la Russie. »
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