« Quelqu'un a pensé où iront les réfugiés, combien ils seront et qui pourra les accueillir ? », s'est-elle interrogée.
« Ce qui se trouve autour est pratiquement de la terre brûlée. Nous savons qui l'a brûlée. Qui assumera la responsabilité des civils qui voudront quitter ces lieux », a poursuivi Mme Zakharova.
Et d'ajouter que les allégations visant l'opération russe en Syrie ne visaient qu'à détourner l'attention de la communauté internationale des conséquences de l'offensive lancée contre Mossoul.
« Il se peut que toute cette campagne d'information contre la Russie, qui s'est déroulée au cours de ces dernières semaines, soit un précurseur de ce qui sera fait à Mossoul. Une catastrophe humanitaire d'envergure y pèse », a expliqué Mme Zakharova.
Le début de l'opération visant à libérer Mossoul a été annoncé par le premier ministre irakien Haïder al-Abadi dans la nuit du 16 au 17 octobre. L'armée et la police irakiennes, soutenues par les milices kurdes et les avions de la coalition internationale anti-Daech, ont entamé une vaste offensive sur la ville.
L'Onu a déjà exprimé son inquiétude pour la sécurité des 1,5 million de personnes vivant à Mossoul qui pourraient être touchées par les opérations militaires.
Le 18 octobre, les frappes aériennes des aviations russe et syrienne ont été suspendues à 10h00 et ce pour assurer l'instauration d'une trêve humanitaire censée débuter le 20 octobre.
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