Dans le cadre du projet « Programme de potager organique », plus de 800 familles uruguayennes cultivent un potager dans le département de Floride. L’administration locale espère propager l’initiative à toute la région qui compte près de 67.000 personnes. La tendance gagne également du terrain dans la capitale du pays, à Montevideo.
Les gens ont commencé à prendre conscience des dégâts que nous avons causés. Aujourd'hui, nous regardons en arrière et nous disons plus jamais ça. Plus de pollution, ni de mauvaise alimentation, ni de consumérisme sauvage. Une conscience verte s’est éveillée dans notre pays », a-t-il déclaré.
En 2014, « Huerta en casa » était seule sur le marché, mais à l’heure actuelle, cinq autres sociétés offrent leurs services d’installation de potagers urbains. M. Fossemale a précisé que 80% de ses clients étaient des femmes désireuses d’insuffler un style de vie sain dans leur famille.
« Quand on va au supermarché pour acheter des fruits et légumes, on ne sait pas d'où ils viennent, et quelles méthodes et pesticides ont été utilisés pour les cultiver. Heureusement, les gens dans ce pays ont commencé à cultiver leur propre nourriture. De cette façon, nous savons d'où ils viennent et ce que nous y mettons », a souligné le fondateur.
En 2015, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a inclus le glyphosate, herbicide le plus populaire du monde, dans la liste des cancérogènes possibles.
« De plus en plus de pays interdisent l’utilisation des pesticides. C’est une des principales raisons pour lesquelles les gens arrêtent de consommer des produits agricoles industriels. Si l'État ne fait rien, nous devons nous-mêmes changer de cap », a déclaré l'entrepreneur uruguayen, ajoutant que les réseaux sociaux ont joué un rôle clé dans la propagation du mode de vie sain.