L'épanouissement des OGM aux Etats-Unis a amené à une baisse de l'usage des pesticides et, à l'opposé, au retour en force des désherbants dans la lutte contre les mauvaises herbes, a annoncé Federico Ciliberto de l'Université de Virginie dans un article publié dans le magazine Science Advances.
« Nous avons surveillé l'activité des fermiers pendant des dizaines d'années afin de déterminer l'influence des OGM sur l'usage des produits chimiques. D'abord, suite au passage aux OGM, le recours aux herbicides a chuté avant de connaître une hausse sur fond de mauvaises herbes devenues insensibles à l'action du glyphosate », a expliqué l'auteur de la recherche, commandée par le département américain de l'Agriculture.
Selon lui, la technologie de production de produits aux OGM est basée sur l'implantation de gènes détachés. Cette méthode permet de créer des plantes, des animaux ou des microbes à qualités programmées.
D'après la recherche, les volumes d'usage de pesticides et d'herbicides varient suivant le type des OGM cultivés, tel que le maïs ou le soja.
Le chercheur américain prévient que l'augmentation du recours aux herbicides dans la production des OGM constitue une vraie menace écologique. En outre, les organismes génétiquement modifiés, cultivés à l'aide d'herbicides, provoquent une pollution de l'environnement.
En Russie, depuis juillet 2016, la culture et l'élevage de plantes et d'animaux génétiquement modifiés sont interdits. Seules les recherches scientifiques sur les OGM restent autorisées.