Lors du sommet des Nations unies auquel Mme May va participer pour la première fois en tant que première ministre, la dirigeante britannique va déclarer que les flux de migrants sans précédent et sans contrôle ne sont dans l’intérêt ni du Royaume, ni des migrants eux-mêmes, ni des pays qu’ils fuient.
La première ministre se dit prête à rejeter les appels des pays membres des Nations unies et des organisations caritatives à ouvrir les frontières pour permettre une immigration d’envergure.
Mme May insiste pour que l'accent soit tout particulièrement mis sur le « droit des pays de contrôler leurs frontières » et non sur le droit des migrants d’entrer dans le Royaume à la recherche d'un travail.
L’Assemblée générale de l’Onu, dont la session commence lundi à New York, lancera les négociations en matière de migrations. L’organisation insiste pour que les pays développés, comme le Royaume-Uni, créent plus de possibilités pour les migrants économiques issus des pays pauvres.