La porte-parole du ministère a interprété ces déclarations comme un "signe d'impuissance" et d'"impasse dans la recherche de nouvelles idées".
"Pour attirer l'attention des gens, il faut avancer de nouvelles idées sur le développement de son propre pays, et ne pas prendre ces cartes froissées et bien pipées sur lesquelles est écrit +hackers russes+", a déclaré Mme Zakharova.
Le thème de l'influence de Moscou sur le choix des Américains a été soulevé pour la première fois par la candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton. Suite à la publication de milliers de courriels confidentiels échangés dans le camp démocrate, Hillary Clinton y a vu la main de Vladimir Poutine, qui aurait intérêt à voir Donald Trump élu en novembre prochain. Elle a également émis l'hypothèse que son adversaire Donald Trump encourageait Moscou à l'espionner.
Un conseiller clé du milliardaire, le général-lieutenant à la retraite Michael Flynn, a également accusé la Russie et la Chine de soutenir "la cyber-criminalité". Cependant, il a avoué qu'il ne savait pas exactement si Moscou essayait de participer à la course présidentielle américaine via le piratage des serveurs.