L'ex-secrétaire d'État affirme détenir "des informations fiables" à propos de l'intention de Moscou d'influencer les résultats de la présidentielle américaine. Elle a pourtant refusé d'avancer quelque preuve concrète que ce soit à ce sujet.
Selon Hillary Clinton, la menace provient du président russe Vladimir Poutine, qui pourrait obtenir prétendument "certains avantages", en influençant le choix des Américains.
En effet, suite à la publication de milliers de courriels confidentiels échangés dans le camp démocrate, Hillary Clinton y voit la main de Vladimir Poutine, qui aurait intérêt à voir Donald Trump élu en novembre.Elle a également émis l'hypothèse que son adversaire Donald Trump encourageait Moscou à l'espionner.
Auparavant, Dmitri Peskov, l'attaché de presse du président russe, avait déclaré que ces accusations à l'encontre de la Russie étaient totalement absurdes. Quant au soutien russe présumé des hackers impliqués dans le piratage des bases de données enregistrant les électeurs américains, cette accusation est également qualifiée d'infondée et les autorités russes ne la considèrent même pas digne de leur attention.