Selon l'ambassadeur russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine, les conclusions du rapport suscitent des doutes, car "elles ont pu être fabriquées par les forces opposées à Damas et les structures terroristes, peut-être avec le soutien de puissances étrangères".
Dans une interview accordée à Sputnik, le représentant groupe d'opposition "Hmeimim", Tarek Ahmad, partage l'opinion de l'ambassadeur russe.
"Je suis d'accord avec Vitali Tchourkine pour dire que le rapport pourrait avoir été fabriqué. Je pense que les Etats-Unis ont commencé à en parler parce qu'ils se sont retrouvés dans une situation difficile: leurs alliés dans la région, les Turcs et les Kurdes, sont en concurrence. En conséquence, les Etats-Unis et le Haut comité des négociations (HCN) ne sont pas prêts au dialogue et ne seront pas en mesure de former une nouvelle délégation", a confié Tarek Ahmad à Sputnik.
En outre, M.Ahmad rappelle que les armes chimiques ont été retirées de Syrie en 2014.
Plus tôt, le représentant officiel du "Groupe Hmeimim" Mace Kreidi a estimé que les pays qui ne veulent pas d'un règlement politique en Syrie étaient derrière le rapport, notamment, l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats-Unis.
Des attaques chimiques ont eu lieu ces dernières années dans plusieurs zones de la Syrie. En août 2015, le Conseil de sécurité de l'Onu a créé un Mécanisme d'enquête chargé d'identifier les personnes, entités, groupes ou gouvernements qui ont utilisé des armes chimiques en Syrie ces deux dernières années.