L'enseignante, dont le nom n'est pas dévoilé, envisageait d'aller au travail en voiture pour pouvoir emmener sa fille à mobilité réduite dans la seule école pour filles du district, rapporte la presse locale de la ville de Beitar Illit en Cisjordanie, citée par le quotidien britannique The Independent.
Certains adeptes hassidiques fervents prônent l'interdiction de la délivrance des permis de conduire aux femmes.
L'administrateur de l'école, cité par le quotidien national Haaretz, a assuré que les informations sur l'incident publiées par la presse locale étaient fausses. Selon une source interne, le directeur de l'école aurait pour sa part confié que la présence d'une institutrice avec un permis de conduire était inadmissible.
Selon Haaretz, le cas est actuellement étudié par Naftali Bennett, ministre israélien de l'Education nationale.
L'institutrice fait partie du mouvement hassidique du judaïsme orthodoxe, qui encourage ses disciples à prendre leur distance avec la culture laïque.
Durant l'été 2015, les rabbins du mouvement hassidique Belz à Londres ont publié un avis ordonnant l'expulsion des enfants conduits à l'école en voiture par leur mère. L'interdiction a ensuite été levée.