Des médias occidentaux ont eu le "courage" d'entraîner des enfants dans la guerre médiatique, comme le montre la photo du petit Omran Daqneesh, garçon syrien de cinq ans qui a survécu à un bombardement à Alep. La photo est vite devenue une arme de guerre médiatique, certains médias accusant la Russie d'avoir mené un raid contre le quartier qui a subi le pilonnage.
Que se passe-t-il réellement sur le sol syrien ensanglanté? En quête de vérité, Sputnik est venu dans un centre pour réfugiés et a posé cette question à ceux qui ont vu le sang versé et qui peuvent témoigner de qui l'a versé…
Le centre procure un abri aux personnes obligées de fuir leurs maisons et accueille les habitants des provinces d'Idlib, d'Alep et de Raqqa.
L'un des réfugiés, Abou Akhmed, qui a fui la ville d'Ariha à Idlib a raconté que sa maison avait été détruite par des terroristes il y a deux ans. Ces mêmes terroristes ont tué les pilotes russes qui livraient de l'aide humanitaire à bord du Mi-8 puis ont profané leurs dépouilles.
"Les actions criminelles des groupes armés contre les pilotes en mission humanitaires sont inacceptables", s'indigne Abou Akhmed. "Les pilotes ont livré des provisions aux habitants des quartiers bloqués. Et les terroristes ont abattu leur avion et maltraité les corps des pilotes. Permettez-moi de demander: mais à quel siècle vivez-vous?!"
Um Maysaa bénit tout pilote des avions volant au-dessus d'elle, qu'il soit russe ou syrien. Elle a quitté la ville d'Al-Bab dans la province d'Alep pour se retrouver ici, pleine d'espoir dans la victoire de l'armée syrienne.
"Tous les militaires qui nous aident, qu'ils soient Russes ou d'autre nationalité, ils sont comme nos enfants!", confie la Syrienne. "Mais le plus important, c'est que la Russie a fait une bonne action…"
Um Maysaa affirme que la Russie leur a fourni de la farine, du pain et même de petits cadeaux. "Tout ça a été apporté par des Russes… Ils nous ont beaucoup aidés", ajoute la Syrienne, reconnaissante.
Un jeune habitant de la province d'Idlib, Ali, se souvient avec tristesse de l'époque où il pouvait jouer librement dans la cour avec ses amis… Désormais, c'est du passé. De quoi ce petit rêve-t-il maintenant? Il veut que l'armée syrienne libère, au plus vite possible, sa région natale, en déloge les terroristes jusqu'au dernier et à jamais.
"Nous nous attendons à ce que l'armée syrienne libère notre ville, appuyée par l'aviation russe. Nous voulons revenir à la maison, à l'école… Nous voulons jouer avec nos amis dans la cour!", résume-t-il, sérieux.