Les néandertaliens étaient trop sensibles aux émanations du bois et du charbon en feu, annoncent des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie.
Le genre Homo réunit non seulement l'Homo Sapiens mais aussi d'autres espèces moins connues comme l'Homo Neanderthalensis et l'Hominidé de Denisova. Toutefois, seul l'Homo Sapiens a réussi à évoluer et à ne pas disparaître.
Les substances formées lors de la combustion du bois, du charbon, de produits pétroliers, du tabac ou d'aliments amènent à la formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, benzopyrène et naphtalène compris, dont l'organisme des néandertaliens s'efforçait de se débarrasser grâce à des enzymes qui oxydent les substances étrangères.
Il est évident que le feu a été un élément clé dans la vie de deux genres d'Homo, Neanderthalensis et Sapiens, mais ce dernier a été bien plus résistant aux émanations du feu lors des processus de mutation et il a survécu.
De fait, l'homme moderne subit l'impact des hydrocarbures aromatiques polycycliques de manière si forte que l'on puisse avoir pitié pour l'homme de Néandertal.