"Il se peut qu'un jour notre source parlera d'elle-même et ce sera probablement intéressant. (…) Si nous nous mettons à exclure des personnes données, il sera plus facile d'établir qui est notre lanceur d'alerte. C'est pourquoi nous ne le faisons jamais", a-t-il fait noter.
Selon M. Assange, le QG de campagne électorale d'Hillary Clinton évoque à dessein la "piste russe" afin de détourner l'attention des lettres divulguées qui "exercent une grande influence politique aux Etats-Unis". "Si elle se comporte de la même manière une fois au pouvoir, ce style de gestion pourra aboutir à un conflit", a souligné le fondateur de WikiLeaks.
Le porte-parole du QG de campagne électorale de Clinton a déclaré que les serveurs du parti ont été piratés par des hackers russes, ce qui traduit l'intention de Moscou d'aider le candidat républicain Donald Trump, allégations que ce dernier rejette catégoriquement. Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, s'est abstenu de commenter l'affaire.