"Les agences de renseignement américaines ont informé la Maison Blanche qu'elles +étaient assez sûres+ que le gouvernement russe se cachait derrière la fuite des courriels et des documents du serveur du Comité national du Parti démocrate des Etats-Unis", lit-on dans le New York Times se référant à une source proche du dossier.
"Les services de renseignement ont averti qu'ils n'étaient pas sûrs si ce piratage était un simple espionnage informatique, activité à laquelle les Etats-Unis s'adonnent partout dans le monde, ou si une partie des efforts a été consacrée à manipuler la campagne présidentielle", selon le journal américain.
Pourtant, le New York Times souligne qu'avant la publication sur le site Wikileaks, les courriels piratés avaient été rendus publics par des médias et par un certain Guccifer 2.0. Les enquêteurs estiment notamment que cet individu est un agent du G.R.U., le service de renseignement militaire de la Russie.
Le Kremlin estime que ces accusations sont totalement absurdes, a déclaré le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
La publication de ces courriels a conduit la présidente de la convention démocrate, Debbie Wasserman Schultz, à démissionner et provoqué la colère de nombreux partisans de Bernie Sanders qui s'estiment floués.