Les deux dirigeantes évoqueront le référendum britannique, ses conséquences et les perspectives de maintien des liens bilatéraux mutuellement utiles dans le cadre de la nouvelle configuration politique. Elles se pencheront également sur le problème migratoire et la situation tendue en Turquie. La Russie sera certainement mentionnée également.
Pendant un certain temps, Berlin espérait encore que tout rentrerait dans l'ordre — voire que les partisans de l'Europe unie réussiraient à rejouer les résultats. Mais la démission immédiate de David Cameron et le choix résolu de Theresa May par le parti conservateur en tant que leader et première ministre ont enterré ces illusions.
A la veille de sa visite à Berlin, la nouvelle chef du gouvernement britannique s'est assuré un soutien pratiquement unanime du parlement qui a approuvé le programme de réarmement de la flotte nucléaire avec des sous-marins de nouvelle génération. Le Royaume-Uni reste une puissance nucléaire et revendique un rôle dans la grande politique ainsi qu'une voix forte au sein de l'Otan où le discours allemand se fait de plus en plus entendre ces derniers temps.
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