La Cour permanente d'arbitrage de La Haye (CPA) a jugé mardi que la Chine ne possédait pas de "droits historiques" sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale dans les limites de la "ligne en neuf traits".
La Cour permanente d'arbitrage de La Haye a également stipulé que la Chine ne pouvait pas prétendre à une zone économique spéciale dans la région des îles de l'archipel des Spratleys.
"Nous exprimons un fort mécontentement et de vives objections au sujet de la déclaration de la partie américaine", a déclaré M.Lu Kang.
"Nous recommandons à la partie américaine de bien réfléchir à ses propos et à ses actes, d'arrêter de promouvoir la décision illégale de la Cour, d'arrêter de provoquer des incidents dans la mer de Chine méridionale, de mettre fin à des discours et à des actes qui portent atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la Chine dans le domaine de la sécurité et exacerbent les tensions dans la région", a-t-il martelé.
Auparavant, la Chine a déclaré qu'elle ne "ne reconnaissait pas et n'acceptait pas" la décision d'arbitrage et que l'armée du pays défendrait vigoureusement la souveraineté nationale, la sécurité, les droits en mer et les intérêts du pays.
La Chine avait proclamé une "zone d'identification de la défense aérienne" (Adiz) en 2013, sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, suscitant l'ire de la communauté internationale et en mer de Chine orientale.
En janvier 2013, les Philippines ont intenté une procédure à la Cour d'arbitrage internationale demandant de reconnaître invalide la soi-disant "ligne en neuf traits" qui détermine les revendications frontalière de Pékin. La Chine insiste sur le fait que la Cour de La Haye n'a pas le droit de régler les différends territoriaux.