Les failles du renseignement français et européen sont pointées de manière claire et frappante. A noter que si aujourd'hui, on reproche beaucoup aux services en France, il faut rappeler que certaines fonctions nécessaires étaient déjà détenues par l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) créée en 1984 par arrêté du ministère français de l'Intérieur.
Le 7 janvier 2015, le jour même de l'attentat contre Charlie Hebdo, la sécurité était renforcée sur le territoire du pays et le niveau "alerte attentat" du plan Vigipirate était activé dans plusieurs régions. Quelques jours plus tard, une mission de protection associée à ce plan était confiée à des militaires: l'opération Sentinelle. Quelque 10.000 soldats pour assurer la sécurité des transports, gares, aéroports ou lieux de culte ont été mobilisés.
Après les attentats terribles du 13 novembre 2015, à Paris et à Saint-Denis, l'état d'urgence a été promulgué. Il a été reconduit à plusieurs reprises et devrait prendre fin le 26 juillet prochain. Des mesures particulières ont été mises en place: "Régime d'exception" donnant au préfet le pouvoir d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules, d'établir des couvre-feux, de prononcer des interdictions de séjour ou des assignations à résidence envers des personnes dangereuses. Cette décision a également permis de perquisitionner de jour comme de nuit.
Des mois plus tard, les mesures de lutte antiterroriste continuent à être exercées en France. La sécurité lors de l'Euro 2016 en est un examen sérieux et important. De manière générale, des progrès sont encore à faire dans le domaine pour régler la situation dans le pays.