"Dix-huit mois après le début de l'opération Sentinelle, alors que cette contribution qui a été jusqu'à 10.000 hommes est encore aujourd'hui de 6.000 à 7.000 soldats, je m'interroge sur la valeur ajoutée réelle dans la sécurisation du territoire national", indique le parlementaire.
Il constate que l'attentat contre le Bataclan n'aurait pas pu être évité, alors que des menaces avaient été proférées en 2009 et 2015, et le renseignement en était au courant.
La France vit au rythme de l'état d'urgence depuis près de huit mois. La dernière prolongation de l'état d'urgence "dans une version allégée" date du 10 mai.
Selon Le Monde, près de 4.000 perquisitions administratives, soit sans l'accord du juge, avaient été menées au 24 février, avec seules cinq procédures antiterroristes ouvertes ensuite par le parquet.