Le propriétaire de l'agence de presse homonyme Bloomberg a rappelé que la décision d'Apple de ne pas divulguer au Bureau fédéral d'enquête (FBI) américain la méthode de piratage du système de sécurité de l'iPhone appartenant au terroriste de San-Bernardino, a été soutenue par de nombreux concurrents de l'entreprise.
"Ils ont fait valoir qu'ils ne pouvaient pas être forcés à obéir à l'ordre du tribunal, même s'ils compromettaient ainsi la vie d'innocents. Heureusement, le gouvernement a réussi à pirater l'iPhone tout seul, mais la prochaine fois le peuple peut ne pas avoir de chance", a souligné l'homme d'affaires.
A titre d'exemple, il a cité un smartphone hypothétique avec des données sur le détournement imminent d'un avion.
"Devons-nous permettre au fabricant de refuser d'obéir à l'ordre du tribunal et de ne pas aider à pirater ce smartphone. Bien sûr que non. Nous sommes une nation des lois, et aucune industrie ne doit se placer au-dessus des lois", a noté M.Bloomberg.
En mars dernier, le tribunal de Californie a demandé au groupe Apple de fournir au FBI un logiciel spécialisé afin d'avoir accès au smartphone du terroriste Rizwan Farook, responsable de la fusillade de San Bernardino.
Cependant, le gouvernement américain a annoncé, le 4 avril, avoir réussi à débloquer sans l'aide d'Apple l'iPhone de Syed Farook, responsable avec sa femme de la mort de 14 personnes en décembre à San Bernardino en Californie. L'attentat a par la suite été revendiqué par l'Etat islamique.