La décision de réembaucher M. Callas, poursuit l'agence, est motivée par de nouvelles prescriptions en matière de sécurité informatique: désormais, l'entreprise compte "avoir un coup d'avance" sur les hackers, aussi bien que sur les services de renseignement américains.
En mars dernier, le tribunal de Californie a demandé au groupe Apple de fournir au FBI un logiciel spécialisé afin d'avoir accès au smartphone du terroriste Rizwan Farook, responsable de la fusillade de San Bernardino.
Le président du groupe Apple, Tim Cook, a rétorqué que cette exigence présentait une menace pour la sécurité des clients, tandis que ses conséquences étaient "hors du cadre légal". Il a également a déclaré, en dépit de la décision du tribunal, que la société ne transférerait pas le logiciel aux services secrets, ajoutant que toutes les données nécessaires avaient été envoyées aux autorités.
On ne sait toutefois pas comment le FBI et le tiers non identifié qui lui a prêté assistance ont réussi à extraire les données du téléphone, ni si la technique peut être réutilisée sur d'autres modèles utilisant une version plus récente du système d'exploitation iOS.