Cette décision, prise à la demande des autorités chinoises, s'inscrit dans une série de nouvelles règles régissant les publications sur internet et renforçant la censure du web en Chine.
En février, le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies informatiques a adopté un nouveau règlement encadrant les publications sur internet, notamment la diffusion de données à partir de sites étrangers. Conformément aux nouvelles règles, les médias chinois ne peuvent plus coopérer avec les médias étrangers que sur autorisation des autorités chinoises, et les serveurs de ces médias doivent se trouver en Chine. De plus, les sites d'information en ligne ne peuvent plus appartenir à des étrangers ou à des coentreprises. Ces règles sont entrées en vigueur en mars, alors que la censure en ligne instaurée par les autorités chinoises faisait déjà partie des plus intransigeantes du monde. Ce pays restreint voire bloque l'accès aux réseaux sociaux Twitter, Facebook ou encore Instagram, alors que les interpellations et les condamnations de blogueurs sont courantes. La Chine limite également l'accès au moteur de recherche Google et à la plupart de ses services, y compris Gmail. En octobre dernier, il avait déjà été annoncé qu'Apple bloquait l'accès à son application d'actualité Apple News pour les utilisateurs résidant en Chine.
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