France
53% des Français estiment qu'ils devraient être consultés dans le cadre d'un référendum similaire sur le maintien du pays dans l'UE, a-t-on appris d'un sondage paru en février dernier. Plusieurs partis, tant de droite (FN, Debout la France) que de gauche (Front de Gauche), préconisent pour le moins une sortie de la zone euro. Marine Le Pen, elle, va plus loin et prône une sortie complète de l'UE.
Pays-Bas
Geert Wilders, le dirigeant du Parti pour la liberté, classé à l'extrême droite, a à son tour promis un plébiscite au sujet de la participation de son pays à l'Union européenne dans l'éventualité de son élection au poste de premier ministre. Et il semble avoir les chances des plus sérieuses, étant présent en têtes de tous les sondages. Après l'annonce de la victoire des partisans du Brexit au Royaume-Uni, il a confirmé son intention de guider son pays vers l'indépendance à l'instar des Britanniques. Selon lui, les Néerlandais veulent être aux commandes de leurs pays, de leur propre monnaie, de leurs frontières et mener leur propre politique d'immigration.
Les Danois se sont positionnés précédemment comme des eurosceptiques convaincus lorsqu'ils ont voté, il y a un an, contre l'intensification de la coopération de leur pays avec l'Union européenne dans le domaine de la sécurité. Et ce, avec 53% des opposants à cette idée, même si la sécurité semble être le seul secteur où une collaboration étroite est impérative considérant la situation actuelle.
"C'est un non définitif. Je respecte absolument la décision des Danois" qui "craignent de perdre le contrôle" de leur futur, avait déclaré à l'époque le premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen.
Suède.
Ici, tout est naturel, Stockholm étant un allié de longue date du Royaume-Uni. Sans pourtant présenter la majorité absolu, les partisans d'une sortie de l'UE en cas de Brexit comptent 36% des sondés en Suède, contre 32% d'opposants à cette idée.
Finlande
Ce pays n'a pas jusqu'à présent menacé de sortir de l'Union. Néanmoins, la Finlande s'était déjà penchée sur la question de la sortie de la zone euro lorsqu'elle s'est retrouvée en pleine crise, en 2012.
République tchèque
Prague a clairement expliqué sa position en février dernier. Selon son premier ministre Bohuslav Sobotka, la République tchèque est prête à suivre l'exemple du Royaume-Uni en cas de Brexit au cours des quelques années à venir, principalement pour des raisons économiques, les risques que pourrait entraîner celui-ci étant énormes.