Après dépouillement dans 349 des 382 des centres, 51,9% des électeurs ont voté pour le Brexit à l'issue marqué par une participation importante (72,2%) selon les données officielles.
Si on attendait toujours le verdict définitif des grandes villes, dont Londres, qui devrait avoir voté très majoritairement pour un maintien, le nombre de voix restant à dépouiller ne devrait pas changer le résultat final. La participation au scrutin a été forte, avec 72,2% selon le chiffre officiel.
Faisant fi des menaces de désastre économique en cas de sortie agitées par le camp du maintien et les institutions internationales, les Britanniques ont préféré croire aux promesses de reconquérir leur indépendance vis-à-vis de Bruxelles, et d'arrêter l'immigration en provenance des pays de l'UE, l'un des thèmes majeurs de la campagne.
Ils ont ainsi rompu avec un projet dans lequel ils étaient entrés en 1973, à reculons déjà, voyant dans l'Europe avant tout un grand marché unique, sans s'engager dans le projet politique.
Le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, a dit commencer "à rêver d'un Royaume-Uni indépendant", affirmant que si les prévisions se vérifient, ce sera "la victoire des vrais gens, des gens ordinaires".
Selon le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, la victoire annoncé du Brexit est triste pour le Royaume-Uni. L'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples. C'est l'urgence".
La présidente du Front National Marine Le Pen a salué vendredi sur Twitter une "victoire de la liberté" après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne, réclamant "le même référendum en France et dans les pays européens".
"Victoire de la liberté! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l'UE", a tweeté la présidente du Front national.
Victoire de la liberté! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l'UE MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 24 июня 2016 г.
"C'est un jour triste pour l'Europe et la Grande-Bretagne", a déclaré le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier sur son compte Twitter.
FM #Steinmeier: The early morning news from #GreatBritain are truly sobering. It looks like a sad day for #Europe+the #UnitedKingdom. #UK 🇪🇺
— GermanForeignOffice (@GermanyDiplo) 24 июня 2016 г.