Alors que plus de 80% de ces 2.300 chaînes russes sont entre les mains d'entreprises privées, 13% appartiennent à l'Etat et 5% sont en propriété mixte: "La télévision payante est la pierre angulaire du marché de la télévision russe: en 2014, plus de deux tiers des foyers TV russes ont choisi la télévision payante", stipule le rapport.
N'ayant pas détrôné le principal service russe de vidéo à la demande ivi.ru, iTunes et Google Play ont été lancés en Russie en 2012, suivis en 2013 par Amediateka, le distributeur officiel de contenu de HBO, et par d'autres grands producteurs internationaux; le géant international Netflix a pénétré le marché russe en janvier 2016, précise le rapport.
Bien entendu, si on parle du téléspectateur moyen, il faut préciser qu'il ne bénéficie pas de 2.300 chaînes qui varient selon la région, des forfaits de base proposant normalement 150 chaînes. Pourtant on peut y inclure des chaînes différentes. De plus, on peut choisir des forfaits élargis avec des centaines de chaînes, et presque toutes les chaînes sont accessibles gratuitement sur le net, ce qui donne accès à tous les programmes, tous les points de vue possibles et imaginables.
En guise de comparaison, le nombre de chaînes de télévision établies dans toute l'Union Européenne a augmenté de 49%, passant de 3.615 chaînes en 2009 à un total de 5.370 en 2015 (en excluant les chaînes et fenêtres locales), selon la même source. La France ne compte que plusieurs centaines de chaînes de télévision.
Le président russe Vladimir Poutine a souligné le 7 juin, lors du forum "Nouvelle époque du journalisme: adieu au mainstream", que la fonction première des médias était de relayer une information objective et crédible, les autorités ayant l'obligation de soutenir sa diffusion.