"Nous n'utilisons pas la torture. Le service de sécurité ukrainien suit les normes de la loi ukrainienne et des conventions internationales pour les droits de l'homme", a déclaré la porte-parole du service de sécurité ukrainien Elena Gitlyanskaya.
Elle a également ajouté que le directeur du SBU Vasily Gritsak envisageait de s'entretenir avec le secrétaire général adjoint des Nations unies aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, afin d'évoquer le rapport sur les tortures.
Vendredi, le Times britannique a publié les déclarations de M.Simonovic selon lesquelles le SBU arrêtait massivement et torturait les insurgés de Donbass. Pour appuyer ses propos, le secrétaire de l'Onu a cité plusieurs cas précis de passages à tabac et de tortures pratiquées contre des détenus par des employés du SBU. Ainsi, on apprend qu'un des détenus a été torturé avec un pistolet paralysant, les employés du SBU n'hésitant pas à en faire usage au niveau de sa tête, menaçant de le tuer. Finalement, le détenu a été forcé d'avouer devant la caméra qu'il était membre d'un groupe armé.
En juillet 2015, des hackers ukrainiens ont déjà dénoncé des centaines de crimes et délits commis par les bataillons de volontaires du ministère ukrainien de l'Intérieur et du SBU. Le groupe a mis en ligne des documents à l'appui. Des employés du SBU auraient notamment enlevé des personnes indésirables pour les autorités.