Selon Ivan Simonovic, le rapport établi par l'Onu contient des informations sur des centaines de cas d'arrestations illégales et de mauvais traitements des détenus.
En outre, le secrétaire a également mentionné l'existence de cinq prisons gouvernementales secrètes.
Pour appuyer ses propos, le secrétaire a cité plusieurs cas précis de passages à tabac et de tortures pratiquées contre des détenus par des employés du SBU. Ainsi, on apprend qu'un des détenus a été torturé avec un pistolet paralysant, les employés du SBU n'hésitant pas à en faire usage au niveau de sa tête, menaçant de le tuer. Finalement, le détenu a été forcé d'avouer devant la caméra qu'il était membre d'un groupe armé.
Le sous-comité de l'Onu pour la prévention de la torture est arrivé en Ukraine il y a quelques jours afin de procéder à une mission de contrôle du respect des droits de l'homme.
Néanmoins le sous-comité a été forcé de suspendre sa mission après s'être vu refuser l'accès à plusieurs sites dans le pays où pourraient être détenus des personnes privées de liberté par le SBU.
En juillet 2015, des hackers ukrainiens ont déjà dénoncé des centaines de crimes et délits commis par les bataillons de volontaires du ministère ukrainien de l'Intérieur et du SBU. Le groupe a mis en ligne des documents à l'appui. Des employés du SBU auraient notamment enlevé des personnes indésirables pour les autorités.